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En savoir plus sur la sophrologie

DEFINITION

Le terme sophrologie, inspiré du grec ancien, signifie littéralement "la science de l’harmonisation de l'esprit."

C'est une méthode exclusivement verbale, employant un ensemble de techniques qui vont à la fois agir sur le corps et sur le mental.

Elle combine des exercices qui travaillent à la fois sur la respiration, la décontraction musculaire et l’imagerie mentale (ou visualisation).

Toutes ces techniques élaborent la capacité à se détendre, mais aussi à se concentrer, à gérer son stress et ses émotions, à mémoriser, positiver, créer, à se dépasser.. En d'autres termes à développer sa qualité de vie dans tous ses aspects physiques et psychiques. En savoir plus sur les différentes thérapies.

La Sophrologie est aussi une philosophie et un Art de vivre mieux, cherchant à harmoniser le corps et l'esprit. Cela nous permet de retrouver du temps pour Soi et avec Soi.

La Sophrologie permet de retrouver un état de bien-être et d’activer tout son potentiel, mais aussi d’acquérir une meilleure connaissance de soi et d’affronter les défis du quotidien avec sérénité.

En résumé, la sophrologie est là pour réconcilier votre corps et votre esprit.

L'HISTOIRE DE LA SOPHROLOGIE
Méthode créée par un Médecin Neuro-psychiatre Alfonso Caycedo

Histoire de la sophrologie :

1960 : naissance de la sophrologie

Le mot « sophrologie » est créé en 1960 par Alfonso Caycedo (1932-2017) , neuropsychiatre espagnol d’origine colombienne. A l’origine, ce terme désignait les techniques d’hypnose utilisées en milieu hospitalier par les psychiatres. Cette méthode permettait aux patients de prendre conscience de leurs états et de les rendre acteurs dans leur traitement.

> Découvrir la définition de la sophrologie

De 1960 à 1970 : la sophrologie se structure

C’est à partir de 1967 que naît véritablement la sophrologie comme méthode originale. En effet, d’autres techniques comme la « méthode Coué » (pensée positive), la « relaxation progressive de Jacobson » (relâchement des tensions musculaires), le « training autogène de Schultz « (autorelaxation par la suggestion), la phénoménologie (apprentissage du non jugement), le yoga (stimulation de la respiration et relâchement musculaire) et le zen (pratique de la méditation) viennent enrichir les bases hypnotiques de la sophrologie.

La sophrologie se structure alors en trois degrés composés d’exercices appelés « Relaxation Dynamique » :

  • Le premier degré améliore la concentration et la perception de son corps ;

  • Le second degré renforce l’image de soi ;

  • Le troisième degré initie à la méditation.

L’amalgame de toutes ces techniques en une seule méthode rend la sophrologie complète et efficace.

De 1970 à 1980 : la sophrologie se mondialise

Forte de son efficacité, la sophrologie est déjà reconnue dans le monde médical occidental mais c’est en 1970 que la sophrologie va intéresser les médecins du monde entier. C’est à Barcelone, que se déroule le premier congrès mondial de la Sophrologie. Ce congrès intitulé « Sophrologie, Médecine d’Orient et d’Occident » va réunir 1400 professionnels venants de 42 pays.

C’est la première fois que la médecine occidentale classique et que les médecines orientales traditionnelles se trouvent ainsi réunies.

En 1972, le premier congrès de la Sophrologie en France se déroule à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière et, dès 1974, la sophrologie commence à sortir du milieu médical. C’est à Paris, que des premiers cours de groupe sont dispensés au grand public.

En 1977, la sophrologie dite « sociale » voit enfin le jour. La formation se démocratise et les « sophrologues » ne sont plus obligatoirement issus du monde médical. La sophrologie devient une discipline préventive.

De 1980 à 1988 : la sophrologie s’émancipe

La sophrologie dite « sociale » prend de plus en plus d’essor. Certains y découvrent un très important potentiel de développement de la personne. La sophrologie confirme sa place dans la prophylaxie (prévention, promotion de la santé). Elle va aussi conquérir le domaine sportif car elle s’avère être très efficace pour une bonne préparation mentale.

En 1985, un quatrième degré de sophrologie voit le jour. Ce degré développe les valeurs existentielles et individuelles de l’individu.

Pour un grand nombre de sophrologue, ce quatrième degré est le point d’orgue de la technique sophrologique et un grand nombre de praticiens utilisent ces quatre degrés et leurs exercices dans leur cabinet.

En 1988, Alfonso Caycedo choisit de s’installer en Andorre afin de continuer à développer la sophrologie selon une optique philosophique, voire spirituelle. Il dépose alors la marque « sophrologie caycédienne » et crée plus tard 8 degrés supplémentaires.

Cette décision va segmenter la sophrologie en deux grands courants de la sophrologie d’aujourd’hui :

  • La sophrologie caycédienne à objectif philosophique, voire spirituelle (degrés 5 à 12)

  • La sophrologie non-caycédienne à objectif thérapeutique (degrés 1 à 4)

Nota : il est important de préciser qu’il s’agit ici d’une description de la sophrologie comme méthode. Les sophrologues caycédiens peuvent également exercer dans un objectif thérapeutique.

De 1988 à nos jours : la sophrologie se développe

Qu’elle soit utilisée de manière philosophique ou thérapeutique, la Sophrologie se propage et se découvre sans cesse de nouvelles utilisations.

L’efficacité de ses techniques se vérifie dans des champs d’application aussi variés que la gestion du stress et des émotions, la préparation mentale d’événements (accouchement, compétition), l’accompagnement aux traitements médicaux, la gestion des phobies, des addictions ou de la douleur, l’amélioration de la concentration.

La sophrologie est utilisée par des sophrologues, mais aussi des médecins, des travailleurs sociaux, des infirmières, des responsables du personnel, des entraîneurs, des coachs, des enseignants…

Elle se pratique partout, en cabinet, en salle de sport, en salon de bien-être, en entreprise, à l’hôpital, à l’école…

La Sophrologie a aujourd’hui 50 ans, son efficacité est reconnue et elle est rentrée dans le quotidien de nombreuses personnes.

CODE DE DÉONTOLOGIE DES SOPHROLOGUES

Le présent code de déontologie est le socle commun des sophrologues adhérents de la Chambre Syndicale de la Sophrologie.

Il définit leurs engagements envers le public, leurs clients et la profession.

Ce code de déontologie garantit l’éthique professionnelle des sophrologues.

Article 1
Les sophrologues s’engagent à affirmer l’égalité entre les personnes et à en respecter l’originalité et la dignité.

Article 2
Les sophrologues s’engagent à interdire toute propagande ou prosélytisme religieux ou idéologique au sein de leurs cabinets ou lieux d’intervention. Ils s’engagent à lutter contre toutes les dérives sectaires dont ils seraient témoins.

Article 3
Les sophrologues s’engagent à respecter et à protéger l’intégrité physique et psychique des personnes sous leur responsabilité.

Article 4
Les sophrologues s’engagent à respecter la confidentialité des informations collectées durant leurs accompagnements individuels ou de groupes.

Article 5
Les sophrologues s’engagent à respecter et à faire respecter la législation en vigueur.

Article 6
Les sophrologues s’engagent à actualiser régulièrement leurs savoirs et leurs compétences afin de répondre aux attentes du public et aux évolutions de la sophrologie.

Article 7
Les sophrologues s’engagent à diffuser des offres claires et compréhensibles par le public. Ces offres doivent définir les modalités d’accompagnement, les objectifs visés et les limites de la sophrologie.

Article 8
Les sophrologues s’engagent à ne pas diffuser d’informations pouvant induire le public ou les médias en erreur ou nuisant à l’image de la profession.

Article 9
Les sophrologues s’engagent à user de leur droit de rectification auprès des médias afin de contribuer au sérieux des informations communiquées au public sur la sophrologie.

Article 10
Les sophrologues s’engagent à respecter les concepts et principes généraux de la sophrologie. Ils s’engagent également à ne pas dénaturer ou amalgamer la sophrologie avec d’autres techniques sans que leurs clients en soient avertis.

Article 11
Les sophrologues s’engagent à respecter les limites de leurs compétences et à orienter leurs clients vers un autre professionnel lorsque ceux-ci nécessitent un traitement ou une aide thérapeutique ne relevant pas de leurs compétences.

Article 12
Les sophrologues s’engagent à ne pas se substituer aux professionnels de santé, à ne pas prodiguer de diagnostic, de prescriptions médicales et à ne pas interférer avec des traitements médicaux en cours.

Article 13
Les sophrologues s’engagent à conserver leur éthique professionnelle lorsqu’ils interviennent sous l’autorité d’une entreprise ou d’un organisme.

Article 14
Les sophrologues s’engagent, dans la mesure du possible, à proposer un confrère à leurs clients lorsqu’ils seront dans l’impossibilité de fournir leurs services.

Article 15
Les sophrologues s’engagent à entretenir des relations confraternelles de respect et de courtoisie, d’honnêteté et de bonne foi avec les autres sophrologues.

Article 16
Tout sophrologue qui ne respecterait pas le présent code pourrait se voir exclu de la Chambre Syndicale de Sophrologie.

DEROULEMENT D'UNE SEANCE
Il est primordial que la séance se fasse dans un environnement calme

Les séances se déroulent en individuel ou en groupe, en intérieur ou en extérieur.​

A chaque séance de sophrologie : 1 SEANCE = 3 TEMPS

 

  • 1er temps : Accueil et échange pour vous exprimer sur comment vous vous sentez et comment se manifeste votre ambiance intérieure, ici et maintenant, à travers vos sensations, ressentis, sentiments...

« En sophrologie il n'est pas nécessaire de parler de ses contenus de vie mais d'exprimer ses émotions et ressentis sans jugements ni aprioris. »

 

 

  • 2ème temps : La pratique orientée vers vos besoins.

Je commence toujours par établir une relation de confiance et de sécurité pour vous accompagner.
Les yeux sont fermés et je vous guide grâce à ma voix.
Il n'y a aucune musique de fond.

« Il n'y a aucun conditionnement car le but de la sophrologie est qu'elle s'intègre à votre quotidien et que vous puissiez vous l'approprier quels que soient vos besoins et votre environnement. Seul le calme est conseillé lorsqu'on débute. »

 

Je vous propose une technique adaptée en y associant la respiration, de doux mouvements et des temps de pause afin d'accueillir les sensations et les ressentis.
Le but étant de renforcer et développer une vision plus objective de la réalité et donc d'efficacité dans l'action.

La détente amène petit à petit à un niveau de vigilance entre l'état de veille et de sommeil favorisant un certain lâcher prise.
Ce niveau de conscience vous permettra d'être à l'écoute de vos ressentis sans être déconnecté de votre environnement extérieur.

« L'environnement extérieur est juste mis entre parenthèse et vous seul êtes acteur de la technique proposée. »

J'effectue la pratique en même temps que je vous guide (avec ma voix). C'est-à-dire que j'effectue les mêmes mouvements, doux, que je vous propose ainsi que chaque geste synchronisé avec la respiration.

« Libre à chacun d'entrouvrir les yeux si le besoin se fait ressentir pendant l'exercice mais déconseillé pour l'accueil des ressentis. »

Durant la pratique, différentes postures de relaxation propres à la Sophrologie vous seront proposées et adaptées selon les techniques.
Les exercices s'adaptent à vous et peuvent se pratiquer debout, assis ou allongés.
Leur apprentissage vous permettra d'utiliser la sophrologie dans la vie de tous les jours.

Pour finir, le retour vers l'environnement extérieur est progressif afin de rehausser le niveau de vigilance et revenir en pleine conscience ordinaire afin de poser un nouveau regard sur soi.

 

3ème temps : Un temps d'échange pour exprimer vos sensations corporelles et les répercussions mentales ressenties pendant la pratique.
Un moment afin d'exprimer comment vous avez vécu la pratique et comment vous sentez, toujours sans jugement ni aprioris.

Enfin, je vous donne des conseils afin d'adapter les techniques de la méthode à votre quotidien.

La sophrologie vient en complément de la medecine générale et spécialiste

Dans ce cas de figure, la sophrologie ne soigne pas, mais vient en complément d’un traitement médical. Dans de l’accompagnement à un cancer par exemple, la sophrologie aide à mieux vivre les traitements, à diminuer l’impact des effets secondaires ou encore à restaurer l’image de soi. Dans le cas de la fibromyalgie, elle permettra de diminuer l’intensité des douleurs et de retrouver une qualité de vie au quotidien. Outre ces aspects, la sophrologie permet également de retrouver une certaine vitalité au quotidien. Elle aide ainsi les malades à mobiliser l’énergie nécessaire durant tout le parcours de soin.

Gynécologienutritioncancérologie, soins palliatifs, ORL, psychiatrie, gériatrie, neurologie, dermatologie, rhumatologie, médecine de la douleur …

LA CHAMBRE SYNDICALE

DE LA SOPHROLOGIE

La Chambre Syndicale de la Sophrologie a toujours conservé ses valeurs essentielles pour représenter et défendre les sophrologues exerçant en France métropolitaine ou départements d’outre-mer, en toute impartialité et quelle que soit leur école de formation.

La Chambre Syndicale de la Sophrologie est une entité indépendante qui ne dépend aucunement du financement d’écoles de sophrologie. Elle n’est soumise à l’influence d’aucune autre structure ou personne morale, quel qu’en soit l’intérêt.

Les informations qu’elle communique sont systématiquement mesurées pour assurer la qualité et l’objectivité du message auprès de ses membres et du grand public.

Dans un but de professionnalisme et de cadre de notre profession, nous avons fait le choix d'adhérer à la Chambre Syndicale de la Sophrologie

Lien : Chambre Syndicale de la Sophrologie - 1er réseau de France 

 

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